En mai, j’ai eu le plaisir de recevoir dans mon atelier la fine équipe du podcast l’Entrepod (une émission de radio sur le web – ici sur Youtube – pour ceux qui ne connaîtrait pas encore ce média) . Une bande de joyeux drilles (mais pas que) avec qui j’ai pu parler longuement de mon parcours, mon travail, mes projets, et même faire visiter mon atelier ! Le tout ponctué d’une chronique ciné sur l’un de mes films cultes de jeunesse – Freddy, les griffes de la nuit – , d’une autre sur les audio-livres (plus particulièrement celui des Rois maudits), et d’un portrait décalé et décapant dressé par un chroniqueur de l’émission que je connais particulièrement bien – mon mari Arnaud – ! Tout ça sous la houlette de Nicolas Frébourg, dont j’avais déjà eu l’honneur d’être l’invitée dans son Journal de bord d’un changement de vie (à l’époque où son projet « De l’huile dans les rouages » était en germe). Une émission à retrouver, comme tous leurs autres épisodes, sur leur site internet, sur des applis dédiées ou des applis style Deezer ou Spotify.
En voilà un drôle de titre pour cet article ! Il s’agit en fait d’une aventure professionnelle nouvelle sur laquelle je travaille depuis un certain temps et qui va se concrétiser dans les prochains jours.
Son idée : fabriquer ensemble des oyas (ou ollas ; on peut l’écrire des 2 manières), système d’arrosage ancestral et naturel, qui permet de diffuser lentement l’humidité nécessaire aux plantes. On enterre une poterie, on la remplit d’eau, et on laisse le temps (et la terre cuite, poreuse ici) faire son œuvre.
Un projet pas simple, puisqu’il a fallu trouver, non seulement du temps ;-), mais aussi définir nos modèles, trouver la terre adéquate et la cuisson idéale pour obtenir la porosité souhaitée. Bref, des mois de travail et d’essai ! La touche des filles du Bord de Seine ? Des couvercles en grès ou porcelaine décorés et variés, dans les styles de chacune d’entre nous !
L’accélérateur du projet ? Une inscription à la 13ème édition du festival Graines de jardin, organisé par la Métropole Rouen Normandie, devenu le rendez-vous incontournable des amoureux du jardin, le week-end des 21 et 22 mai 2022 au Jardin des plantes de Rouen.
Tout est dans le titre ! Je clôture en beauté cette année 2021 par une journée « portes ouvertes » pour permettre à ceux qui le souhaitent de faire leurs derniers achats pour Noël ou, si leurs emplettes sont déjà faites, de venir papoter autour d’un vin chaud.
Rendez-vous dans un lieu tout à fait atypique pour mon prochain marché, le Magic Mirrors, chapiteau de cirque devenu salle de spectacle, situé sur les docks Vauban au Havre. Un marché artisanal et local organisé par les Artisans et Artistes Normands, avec le soutien de Normandie Métiers d’Arts.
J’ai hâte de vous y retrouver aux côtés de 23 autres artisans, la plupart artisans d’art, dans des domaines extrêmement variés, de la reliure à la plumasserie, en passant par les bijoux en métal forgé, l’ébénisterie et la couture.
Ce salon se tiendra le samedi 18 décembre 2021 de 10h à 19h.
En cette fin d’année, vous me retrouverez sur 2 marchés d’artisans créateurs locaux.
Le premier se tient dès le dimanche 21 novembre, à St-Jacques sur Darnétal, à 20 minutes de Rouen ; marché de CréARTeurs réputé au printemps, il s’agira de la première édition de Noël. Le second, dans un lieu unique et atypique au cœur du Havre, le 18 décembre; mais j’y reviendrai d’ici là.
Pour plus de renseignements sur les artisans présents à St-Jacques sur Darnétal, n’hésitez pas à vous abonner à leurs pages Facebook et Instagram.
Voilà très longtemps que je n’avais pas publié de billet ici, période particulière oblige. J’attendais d’avoir du nouveau, et c’est le cas !
Je commence enfin à récolter le fruit de mon (très) long travail de cette dernière année. J’ai passé le cap des vicissitudes liées au changement de terre (le grès, qui me permettra notamment de faire des assiettes), d’oxydes, d’émail, de décor…Ma nouvelle production commence à prendre forme et je vais pour la première fois l’exposer au public.
Car le week-end des 26 & 27 juin, je serai (enfin) de retour sur un marché , et pas n’importe lequel. Celui que je co-organise avec ma chère Valérie Rogala-Blin pour l’association Tout Terre et qui, pour cette 7ème édition se tiendra dans un nouveau décor : le magnifique village de Saint-Martin de Boscherville, à quelques kilomètres de chez moi. Les 27 céramistes participants seront installés au cœur du village, répartis entre la place centrale et la cour pavée des Jardins de l’Abbaye Saint-Georges de Boscherville (merci au département de Seine-Maritime !) En nous installant ici, nous avons la chance de bénéficier du soutien logistique de la super équipe du Comité des Fêtes de Saint Martin, ce qui est précieux, une telle manifestation nécessitant pas mal d’énergie ! Pour le détail des participants, courez consulter les pages Instagram et Facebook.
Après ce marché, un peu de vacances bien méritées avant le réputé rendez-vous des potiers de Moulins-La-Marche auquel j’ai la chance de participer pour la première fois (il avait été annulé l’an passé…).
C’est donc un peu tendu en termes de production dans la dernière ligne droite. Mon stock sera réduit, mais c’est un « redémarrage » enthousiasmant !
PS : Petit moment sympa alors que j’étais en train de faire mes tests divers et variés en solitaire fin 2020 : une semaine avec une adorable stagiaire de 3ème, Léa. Elle vient de me remettre un exemplaire de son rapport de stage que je garderai précieusement et dont je vous livre ici quelques extraits.
J’ai eu la formidable opportunité de participer cette année à l’atelier Design et Métiers d’Art organisé par la CMA de l’Eure. Initialement prévus pour se tenir sur un semestre entier, ils se sont principalement déroulés, confinement oblige, de manière resserrée sur 3 mois, de juin à fin août. Des travaux denses, sous la houlette du designer Jean-Baptiste Sibertin-Blanc, qui m’ont permis de prendre du recul sur mes travaux, et le temps de la réflexion sur ma production et mes axes d’évolution, au travers d’un projet. Point d’orgue : une expo le week-end des 19 et 20 septembre 2020 au Château de Pinterville, dans l’Eure, avec les 10 autres artisans d’art présents (céramistes, mais également plasticienne, ébénistes, photographe, brodeuse, …).
Ce projet est pour moi l’occasion de travailler à la fois ma nouvelle terre, le grès, mais également une nouvelle technique, le moulage. Pour ça, j’ai suivi un passionnant stage de 6 jours cet été à Tours, à l’Atelier des Arts Céramiques , guidée par Céline Turpin et Amandine Gergaud.
Bref, du boulot, du boulot, du boulot, mais un virage maintenant bien entamé.
Quel plaisir à l’idée d’être de retour derrière mon stand le week-end des 27 et 28 juin ! Un marché de potiers est organisé, pour la deuxième année consécutive, par Christèle Cadoret dans son Pavillon des Terres, dans le beau village de St-Martin de Boscherville. J’ai la chance de faire partie des 5 céramistes qu’elle convie à partager ce magnifique cadre, à 2 pas (littéralement) de l’Abbaye !
Petit retour sur ces premiers mois de 2020, année (très) particulière au plan professionnel, comme vous pouvez l’imaginer.
Tous mes marchés sont annulés, au moins pour ceux organisés jusqu’à fin juillet. Je n’aurai donc pas eu le plaisir de m’installer en avril au sein de l’aître St-Maclou, à Rouen, rénovée et accueillant désormais une galerie consacrée aux arts du feu ; ni d’organiser le marché de Saint-Pierre de Manneville, avec Valérie Rogala-Blin (il aurait dû se tenir le week-end des 6 & 7 juin) ; ni de participer pour la première fois au réputé rendez-vous des potiers de Moulins-La-Marche.
Rendez-vous manqué également pour les Journées Européennes des Métiers d’Art au Kaléidoscope, chouette tiers-lieu de l’agglomération rouennaise.
Je ne donne plus de cours non plus pour le moment, compte tenu des contraintes réglementaires difficiles à appliquer dans mon petit atelier.
Mais à toute chose malheur est bon. J’ai pu mettre à profit cet arrêt pour continuer à avancer dans mes essais en vue d’un passage de la faïence au grès. Même le long confinement ne m’a pas encore permis d’aboutir. Quand je vois le temps que cela me prend en se consacrant uniquement à cela, je comprends d’autant mieux la difficulté à changer de terre. Travail de patience, avec des essais d’oxydes, d’émail, d’engobes… Des lectures… Mais j’avance… J’ai pu commander pendant le confinement un nouveau grès pour mes essais (le précédent, pas assez blanc, ne me satisfaisait pas totalement). Parfois de grosses déceptions mais quelques réussites prometteuses. Surtout persévérer !
Et pour progresser encore, à partir du mardi 2 juin, reprise d’ateliers Design et artisan d’art à la très dynamique Chambre des Métiers d’Art et de l’Artisanat de l’Eure. Ils devaient initialement se tenir sur un semestre entier et se dérouleront finalement de manière resserrée d’ici août. Du pain sur la planche, mais tellement enthousiasmant !
Au fait, si vous vous posez (légitimement) la question, économiquement, le système d’aides de l’Etat a particulièrement bien fonctionné en ce qui me concerne, et a permis de limiter la casse pour ces mois compliqués en termes de chiffre d’affaires.
Réalisation de 2017. Si je devais la nommer aujourd’hui, je l’intitulerais Covid 19 !